La situation sanitaire actuelle touche nos seniors et leur quotidien. C’est pour cela que la fondation a pris les devants en contactant ses associations partenaires afin de venir en aide aux seniors seuls et isolés et permettre ainsi de maintenir le lien social.

 

La fondation soutient les blouses roses !

L’association Les Blouses Roses intervient auprès des personnes âgées en Ehpad. Elles écoutent, réconfortentdistraient les malades et apportent de la joie dans un quotidien de solitude ou de soins. Plusieurs initiatives ont été menées et encadrées par l’association :

  • En collaboration avec Le Comptoir de L’Hirondelle, des mails hebdomadaires sont envoyés dans les établissement médicalisés de la Métropole de Lille. L’association Les Blouses Roses a transmis à l’ensemble de son réseau national ces petites attentions. Les résident(e)s reçoivent ainsi régulièrement du courrier, des dessins, des peintures, des photos ou même des chansons d’enfants afin d’adoucir leur quotidien. Une cinquantaine de courriers a déjà été envoyée.

 

  • En collaboration avec à l’Ephad des bateliers, les équipes de Sedagyl et Delaby ont fournis des équipements de sport (pédaliers, steppeurs) afin que les seniors puissent avoir la possibilité de pratiquer une activité sportive dans leur chambre.

 

  • En collaboration avec l’Hôpital Saint Philibert de Lomme, Afibel a fait un don de vêtements (tee shirt et polaires) pour le personnel soignant.

 

Association Siel Bleu : Les marraines de projet restent proche de leur association et des seniors !

La fondation a collaboré avec l’association SIEL BLEU afin de proposer chaque lundi, à nos seniors une séance de sport sur notre site Boulevard de Fourmies à Roubaix.

Antonella et Marjorie assurent leur rôle de marraine à distance en prenant des nouvelles de nos seniors, qui ne peuvent malheureusement plus se rendre à la salle de sport afin de maintenir le lien social. Marjorie nous reporte les nouvelles :

 

  • Comment vivent-ils le confinement ?

Certains le vivent mieux que d’autres. Comme ce sont majoritairement des personnes seules, elles ont besoin de parler, d’être écoutées. J’essaie de savoir si elles sortent, comment elles s’organisent pour leurs courses, quelles sont leurs occupations. On discute énormément. Je donne des nouvelles des uns et des autres. Des liens se sont créés. Certains m’appellent même pour prendre de mes nouvelles.

 

  • Arrivent-ils à continuer à faire chez eux quelques exercices pour se maintenir en forme ?

Ce sont majoritairement des personnes qui ne sont pas à l’aise avec la nouvelle technologie. Certains n’ont pas de téléphone portable. Donc les tutos, les cours en live ne sont pas forcément adaptés. Certains font quand même quelques exercices à la maison. D’autres préfèrent sortir marcher pendant 1 heure et s’aérer.

 

  • Que confient-ils de cette situation : peur, tristesse, solitude…?

Dans les échanges que j’ai eus, je n’ai pas ressenti de tristesse ou de peur réelle mais plutôt de l’ennui et une grande hâte de reprendre leurs différentes activités.

Témoignage de Liliane :

« Je vis le confinement à m’occuper et à entreprendre tout ce que je n’ai pas eu le temps ni l’occasion de faire dans le tourbillon d’un quotidien avec son lot de sorties et rendez-vous divers et variés. Mes journées sont rythmées par des choses agréables : colorier des mandalas, danser sur de la musique vive, lire, écouter la radio, regarder un reportage ou un film à la télé, faire la cuisine (trouver quoi concocter avec le peu que j’ai)… et des choses moins agréables : trier, classer et jeter (difficile !) papiers, documents administratifs qui traînent depuis fort longtemps dans des cartons et sortir faire des courses au supermarché avec ce que cela comporte de stress… Je supporte bien le confinement car il me permet de me recentrer, de réaliser et voir où sont mes priorités, cela vaut aussi dans les relations et les connaissances, de resserrer et consolider mes liens affectifs avec mes enfants, ma petite-fille, ma famille, via la vidéo et Whatsapp. Je vis bien le confinement dès lors où dès le matin, parfois même la veille, je pose des objectifs même si, au final, dans la journée je ne les réalise pas. Je me dis : « Avance sur un chemin d’arc-en-ciel et tout ce qui t’entoure sera beauté…on vient à bout de tous les nuages (chant Navajo).